Bilan détaillé de l’oeuvre :
Bicêtre : Du chapitre I au chapitre XXI :
Chapitre I :
Emprisonné dans sa cellule de Bicêtre, le narrateur se rappelle son passé de liberté mais se retrouve captif et obsédé par l’idée de sa condamnation à mort.
Le condamné avant le verdict : Homme comme ses semblables, ayant plein d’idées, fantaisiste, sensuel, libre…
Le condamné après le verdict : Homme captif, privé de liberté d’action, de pensée et de réflexion….
Chapitre II :
Le condamné fait le récit de son verdict ( sentence, jugement).
Avant le verdict : Vision optimiste du monde. Il avait confiance en la justice, croyait en la vie.
Après le verdict : Moment ou le condamné est emmené vers sa cellule : il est seul face à la mort, étranger au monde des vivants.
Chapitre III :
Le narrateur prétend que les humains sont tous condamnés à mort mais avec un délai indéfini. Ce qui diffère, c’est la manière et le temps.
Chapitre IV :
Description de Bicêtre : de loin, la prison ressemble à un château, mais de près c’est un lieux hideux.
Chapitre V :
Le séjour à Bicêtre :durant les premiers jours, il a été bien traité puis brutalisé comme tous les autres détenus. Certaines faveurs lui ont été accordées comme le papier, l’encre , les plumes et une lampe pour écrire. Il a côtoyé les autres prisonniers et a appris l’argot.
Chapitre VI :
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.
Chapitre VII :
Le condamné espère qu’on s’intéresse un jour à son cas et que son journal de souffrances puisse être utile à d’autres. ( participer à l’abolition de la peine de mort)
Chapitre VIII :
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. 6 semaines dont il a déjà passé 5 ou même 6. Il ne lui plus beaucoup de temps.
Chapitre IX :
Le narrateur pense à sa famille. Il s’en veut de la laisser sans ressources et sans protection.
Chapitre X :
Le narrateur décrit la cellule de l’intérieur vers l’extérieur
Chapitre XI :
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par d’autres
prisonniers
prisonniers
Chapitre XII :
Le narrateur assiste au ferrement des forçats avant leur départ pour Toulon. Conduit par un geôlier dans une cellule, dont la fenêtre grillagée donne sur une cour de la prison, il peut observer ce qui s’y passe comme s’il assistait à un spectacle à partir d’une loge.
Chapitre XIII :
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.
Chapitre XIV :
Transporté à l’infirmerie,le narrateur assiste au départ des forçats pour Toulon. Il préfère la guillotine aux galères.
Chapitre XV :
Retour au cachot, le condamné est à nouveau obsédé par l’idée de sa condamnation à mort.
Chapitre XVI :
Quand le narrateur était à l’infirmerie, il avait entendu la voix d’une jeune fille de 15 ans chanter une complainte qui parle de mort.
Chapitre XVII :
Il rêve d’évasion, mais son rêve est irréalisable.
Chapitre XVIII :
Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu’il désire à manger.
Chapitre XIX:
Visite du directeur de la prison : il demande au narrateur s’il se plaint d’un quelconque mauvais traitement
Chapitre XX :
Le narrateur retrouve la prison sous toutes les formes, sous la forme humaine comme sous la forme de grille ou de verrou. Elle l’enferme, le surveille et le torture.
Chapitre XXI :
A 6h30 du matin, le narrateur a été visité dans son cachot par un prêtre puis par l’huissier qui lui annonce le rejet de son pourvoi en cassation et son transfert à la conciergerie.
La conciergerie : Du chapitre XXII au chapitre XLVII
Chapitre XXII :
Le condamné est transféré à la conciergerie. La foule assoiffée de sang s’est déjà attroupée pour ne pas manquer l’exécution.
Chapitre XXIII :
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote .
Chapitre XXIV :
Le narrateur regrette l’échange de sa redingote avec le friauche.
Chapitre XXV :
Le narrateur est amené ensuite à une autre cellule ou on lui a donné tout ce qu’il faut pour écrire. Un gendarme a été installé avec lui pour empêcher toute tentative de suicide.
Chapitre XXVI :
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui.
Chapitre XXVII :
Le condamné n’ose pas écrire le mot guillotine
Chapitre XXVIII :
Ayant déjà assisté à une exécution, le narrateur imagine comment sera la sienne. Il est 11h et les préparatifs ont déjà commencé.
Chapitre XXIX :
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.
Chapitre XXX
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.
Chapitre XXXI
Le sous architecte de la prison est entré dans la cellule ou se trouve le narrateur pour prendre des mesures afin de rénover les murs. Il est insensible et indifférent.
Chapitre XXXII
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader.
Chapitre XXXIII
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.Il s’arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d’été.
Chapitre XXXIV :
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l’autre ( sa victime) et le sien( le coupable)
Chapitre XXXV :
Le narrateur envie les gens ordinaires qui vaquent à leurs affaires quotidiennes.
Chapitre XXXVI :
Le narrateur se rappelle le jour ou il est allé voir la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Il lui semble qu’il est encore dans la tour du bourdon.
Chapitre XXXVII :
Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville
Chapitre XXXVIII :
L’heure de l’exécution approche, le narrateur ressent des douleurs physiques atroces.
Chapitre XXXVIX :
Le narrateur imagine comment il va vivre le moment de son exécution.
Chapitre XXXL
Le narrateur pense au roi Charles X.
Chapitre XLI
Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser
Chapitre XLII
Après l’arrivée du prêtre, le narrateur a dormi pour quelques instants. Il fait un cauchemar.
Chapitre XLIII
Quelques heures avant son exécution, le condamné reçoit la visite de sa petite fille Marie qui ne le reconnaît ps. Rien ne le rattache à présent à la vie, il se laisse conduire à la mort.
Chapitre XLIV
Le narrateur décide d’affronter la mort : il pense au bourreau , la foule, aux gendarmes, à la place de grève, à son exécution.
Chapitre XLV
Il pense à la foule en train de l’applaudir et à toutes les têtes qui tomberaient après lui.
Chapitre XLIVI
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifiez devant les yeux de sa fille.
Chapitre XLIVII
Le condamné n’a pas eu le temps d’écrire son histoire.
L’hotel de la ville; la place de grève : chapitres 48 et 49
Chapitre XLVIII
Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il était temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l’exécution.
Chapitre XLIX
Le condamné supplie un commissaire de lui accorder encore cinq minutes dans l’espoir d’obtenir une grâce au dernier moment. Quatre heures : on vient le chercher pour l’exécuter.